C’est l’œuvre du club Croix Rouge de l’Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication, qui est intervenu pour porter secours à la jeune fille en détresse, devant l’amphithéâtre 1001 de l’université de Yaoundé 1.
« Où suis-je ? Que s’est-il passé ? » Ce sont les deux premières phrases que prononce Zim Christiane, après plus d’une heure et demie de silence et d’inconscience.
Étendue sur un lit dans le bureau du club Croix Rouge de l’Esstic, elle ignore tout ce qui s’est passé.
Ses cinq camarades de la faculté des sciences, filière physique 1, qui l’entourent, affichent un air de soulagement. « Enfin, elle réagit bien », affirme Kamdem, un sourire aux lèvres.
Vers 16h, la patiente a été transportée par les secouristes devant l’amphi 1001, où elle faisait une crise. Et dès lors, ils prennent soin d’elle.
La journée a pourtant bien commencé.
Après une expérience faite au laboratoire sous la conduite de l’encadreur, l’état de santé de la jeune fille se dégrade peu à peu.
Au retour du laboratoire, ses forces commencent à l’abandonner à l’intérieur de la salle des cours.
Quelques minutes après, alors qu’elle se bat pour ne pas s’écrouler devant ses camarades, Zim a de la peine à respirer.
Elle réussit cependant, avec le soutien de sa camarade Kamdem, à sortir de l’amphi pour respirer l’air frais à l’extérieur.
Rejoignez le groupe WhatsApp de 237campus.com en cliquant ICI
Mais, cela ne suffit pas pour la réanimer.
Les symptômes du malaise sont visibles à distance, si bien qu’un premier secouriste de passage devant l’amphi à cet instant, est alerté.
Sans tarder, Jean Berrick Meza se rapproche de la patiente et l’ausculte aussitôt.
Elle est encore bien consciente, mais incapable de dire un seul mot.
Ainsi commence-t-il à la ventiler en lui procurant des soins primaires.
Quelques minutes après, la jeune fille recouvre ses aptitudes orales, et clarifie certains points d’ombres.
« Elle m’a dit qu’elle n’est ni asthmatique ni épileptique », reprend le secouriste.
Puis, la situation se complique. Il est clair que le problème se trouve ailleurs.
« Ils ont manipulé l’aspirine au laboratoire. Leur devoir était d’extraire l’acide acétyle contenu dans l’aspirine en utilisant l’éthanol. Elle a donc aspiré la vapeur produite par l’éthanol en grande quantité », affirme Meza. Au final, plus de peur que de mal. Contacté, son père est venu la transporter pour la ramener à la maison.
A partir de 2, 000 Fcfa securiser un espace publicitaire sur le site d’information 237campus.com. Appellez des maintenants au +237 677 932 102 ou par émail a contact@237campus.com
Cours de préparations pour le concours de l’ESSTIC 2022 ou de l’IRIC 2022 avec IRIC-ESSTIC PLUS- 699089937- 677932102