Depuis quelques temps, dans les étals de la cité capitale Yaoundé, certains légumes frais deviennent de plus en plus coûteux. Ce vendredi 14 Août 2020, au marché Mvog-Béti, cette flambée de prix est de mise.
Il est environ 7h45 ce jour au marché. Alors que certaines commerçantes ont déjà exposer leur marchandise, d’autres s’attèlent encore sur cette tâche.
La vente des légumes dont le zoom, les feuilles de manioc (kwemp), l’okok et le kèlen-kèlen (Enem), présente une tendance haussière ces derniers mois.
« Je voyage dans certains villages pour acheter les légumes et venir les revendre. Ce n’est pas facile pour moi avec le transport. Je quitte le village à 3h du matin pour revenir en ville », déclare Marie Mingue commerçante. Toujours selon elle, « Avec la saison qui n’est pas la bonne actuellement, et la crise sanitaire mondiale qui dicte ses lois, l’ambiance au marché avec ces legumes est tramée par la cherché ».
À quelques pas d’elle, d’autres commerçantes se plaignent plus tôt de la rareté de ces légumes, d’où l’augmentation des prix. « Nous achetons nos légumes avec les femmes qui viennent du village, communément appelées des ongottes, des boundis, des mikouémi-yoss, et des govas. Etant donné que c’est la petite saison, il n’y a pas assez de légumes », relaie Louise Ateba.
Cette mère de trois enfants affirme également que, « Cette hausse des prix est aussi due à la rareté des pluies raison pour laquelle nous pouvons vendre un paquet de ces légumes à 350f, voir 400f, circonstance qui n’était pas pareille il y’a quelques mois où, ils variaient entre 100f et 150f ».
Pour certaines ménagères, certes les légumes sont chers, mais il serait d’un idéal de faire avec, car la cuisine n’attend pas la saison.
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