Le développement ininterrompu des nouvelles technologies de l’information et de la communication n’ont pas laissé indemne le journalisme dans sa dimension classique connue.
Le journalisme en ligne également appelé presse électronique ou web journalisme, est aujourd’hui un canal d’information incontournable. Accessible, rapide, actualisé en permanence, riche en contenu, et interactifs. Les sites d’informations en ligne font désormais partie intégrante du paysage journalistique dans le monde.
L’on pourrait entrevoir dans ces avancées numériques et sur la base des questions liées à la gouvernance de l’information, une sorte de « renouveau journalistique ». Le journalisme électronique comme la presse écrite, nécessite de mener des enquêtes, réaliser des interviews et des micros trottoirs, faire des couvertures d’évènements politiques, sportifs, culturels, etc.
Face à ces activités, il sera facile de constater pour la presse écrite, que le nombre élevé de tirages est gage de qualité et de grande notoriété. Un contenu web par contre se juge au nombre de vues, de lecteurs uniques, de partages, et de commentaires qu’il parvient à générer. Dès lors, l’on pourrait s’interroger sur le potentiel économique de ce nouveau journalisme.
L’Institut Reuters pour l’étude du journalisme (RISJ) a passé au crible en 2017 , les offres de contenus onlines de 171 principaux groupes de médias présents dans six marchés étudiés (Finlande, France Allemagne, Italie, Pologne et Royaume Uni).
66% des quotidiens papiers, ont opté pour un modèle payant sur le web, avec 71% pour les hebdomadaires. Le plus populaire est néanmoins celui du freemium, où le caractère payant dépend de son intérêt éditorial. Il convient de noter parfois la divergence de taille dans la stratégie mise en place par ces groupes télévisuels.
Tous préfèrent proposer leurs contenus gratuitement ; le plus souvent en échange d’une donnée « loguée » qu’ils monétisent grâce à leurs régies. Cette logique est la même chez les journaux numériquement natifs qui adoptent beaucoup plus un modèle de financement sur la publicité. Toutefois, les chiffres et réalités sont toujours relatifs, bien qu’on observe au Cameroun parmi les journaux électroniques ou web journaux, une rentabilité qui se fait justement par des rémunérations publicitaires, mais aussi des engagements et la monétisation de leurs articles au niveau d’entités tels que Google.
Au vu de la montée en puissance des contenus journalistiques électroniques, on pourrait conclure que l’affaire nourrit ses acteurs au Cameroun, à condition de remplir les préalables qui permettent et favorisent une large exposition, de l’intérêt, et de l’engagement interactif.
Cours de préparations pour le concours de l’ESSTIC 2022 ou de l’IRIC 2022 avec IRIC-ESSTIC PLUS- 699089937- 677932102