Plusieurs étudiants se retrouvent encore dans les campus avec ces chaussures, malgré l’interdiction faite par le code vestimentaire.
Le port des babouches ou de toute autre chaussure à sandales plates est vivement proscrit par les règlements intérieurs des universités et grandes écoles. Mais les étudiants ne sont pas toujours du même avis.
Ils ou plutôt elles, puisque ce sont majoritairement des jeunes étudiantes, ne manquent pas d’embrasser au quotidien ces « pieds-nus » que les encadreurs jugent inappropriés, inacceptables pour un cadre académique et/ou professionnel.
Selon eux, les étudiants devraient apprendre et s’habituer à avoir des tenues responsables au quotidien pour mieux se préparer au monde du travail. Ils ne manquent donc pas de mettre en place des mesures pour freiner cette habitude à la peau dure.
Si dans certaines universités – comme Yaoundé II-Soa les vigiles ne les admettent pas avec des sandales basses dès l’entrée, du côté de Ngoa-ekelle, le laisser-passer des hommes de la sécurité n’a pas l’air d’embêter les étudiants. Ces derniers n’ont pas peur de le dire comme nous l’a dévoilé l’une de ces jeunes : « les babouches sont plus accessibles et confortables que les autres chaussures, ça ne nous empêche en rien de fréquenter ».
Elles n’ignorent pas la règle et sont donc conscientes que d’une manière ou d’une autre elles défient l’administration en violant la règle. Mais certaines d’entre elles sont prêtes à être têtues sur les bords pour pouvoir être à leur aise tandis que d’autres sont tout à fait d’accord pour s’aligner et respecter le règlement. C’est là encore une épine qui vient s’ajouter à la liste des maux qui opposent au quotidien les étudiants à leur administration.
Par Sylviane Kpolom (Stagiaire)
Source 237campus.com
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