Après la publication de sa suspension pour dopage, le gardien de l’Ajax d’Amsterdam et son club clament son innocence.
André Onana ne compte pas laisser ses gants au placard. Pour le Lion Indomptable, la suspension de douze mois émise par le bureau de la discipline de l’UEFA le 5 février ne passera pas.
Le 30 octobre, le club de l’Ajax d’Amsterdam reçoit une visite surprise de l’UEFA. Tous les joueurs ont subi un contrôle d’antidopage. Au terme des tests, le Camerounais s’est révélé positif au Furosémide, une substance interdite par l’organe suprême du football européen.
Le club hollandais et le joueur se sont indignés de cette décision. Ils s’attendaient à une « suspension conditionnelle ou plus courte » de la part de l’UEFA. Ils expliquent que la substance jugée illicite dans son organisme n’avait pas pour visée d’augmenter la détente, ou accroître les réflexes du gardien de but camerounais. Il aurait pris des médicaments prescrits à sa femme pour palier à certaines douleurs.
Mais il existe un doute. Le Furosémide est un diurétique. Ce type de médicament est indiqué pour les personnes en insuffisance cardiaque, des œdèmes d’origine cardiaque, rénale ou hépatique. Selon la pharmacie Vidal, le furosémide n’est donc pas indiqué pour les femmes enceintes, ce qui est le cas de la femme du footballeur. Le discours d’André Onana est donc contradictoire.
Le club, par la voix d’Edwin Van Der Sar, disent vouloir faire appel de la décision auprès du Tribunal Arbitral du Sport. En cas de rejet de l’appel, l’équipe nationale sera handicapé de son meilleur gardien pour la Coupe d’Afrique des Nations à venir.
Source 237campus.com