Malgré les différentes réformes apportées par l’Asec sur l’entretien des toilettes, les étudiants de l’Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ESSTIC), ne sont pas toujours satisfaits.
La situation est alarmante. Les toilettes de l’Esstic n’attirent plus beau monde, nonobstant les différentes mesures prises par l’Association des étudiants en communication (ASEC).
D’après certaines sources, « l’endroit n’est plus fréquentable ». D’autres affirment même qu’il « ne l’a jamais été ».
La raison de ces insatisfactions est (pourtant) connue. Il s’agit de l’insalubrité de ces toilettes.
« Il y a beaucoup de choses à refaire. Nous ne pouvons plus y aller librement parce qu’il y réside des odeurs nauséabondes. De même, il y a le manque d’eau et du coup, ça devient pénible », déplore le délégué de Communication des Organisations niveau 2, Moïse Mapuka,
Pour certains, l’état dégradant de cet espace public est causé par des étudiants qui ne respectent pas les règles d’hygiène.
Les bouts de papiers, les bouteilles plastiques et les emballages de lotus, y traînent.
On se demande pourquoi ils le font, alors que tous sont proches de la poubelle.

« Pour moi, la faute nous revient à nous étudiants. Etant donné que ces toilettes sont un lieu public, nous avons pour obligation formelle de les garder propres pour une accessibilité fluide. Mais, l’on constate que des personnes les préfèrent en piteux états. Garnitures par-ci, lotus par-là, c’est vraiment exaspérant. Parfois l’on retrouve des chiottes aux abords des latrines. Sincèrement, je pense qu’il nous faudrait des cours d’hygiène », déclare une source qui préfère garder l’anonymat.
Cependant, les « pisseurs » impénitents s’y retrouvent à nouveau. Les ultimatums adressés par l’administration n’auront malheureusement pas servi à grand-chose pour pallier ce problème.
Le constat est flagrant. L’arrière des salles de classes est devenu l’endroit le plus fréquenté par « ces passionnés de pauses pipi à l’air libre », qui considèrent d’ailleurs cet acte tout à fait naturel.
« Je fais pipi derrière les salles de classe à cause de ce lourd problème d’entretien des toilettes. De même, la distance est un obstacle ; c’est à prendre en compte », confie un étudiant de Journalisme niveau 2.
Dès lors, une sensibilisation sur l’importance d’entretenir ces latrines, sera la bienvenue pour une amélioration considérable et à long terme, du séjour des étudiants dans ladite école.
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