C’était ce vendredi 1er novembre 2019, que le paneliste intervenait lors d’une conférence organisée par l’Esstic, en collaboration avec l’Unesco.
La rencontre a lieu à l’amphithéâtre Hervé Bourges de ladite école, à la veille de la célébration de la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes contre les journalistes.
Son exposé est sans doute celui qui a gagné plus d’adhésion de la part des étudiants journalistes de l’Esstic, si l’on s’en tient à la teneur des ovations à la fin du propos.
Le colonnel Cyrille Atonfack est expert des questions de communication des Forces armées nationales du Cameroun.
Ce vendredi, il est l’un des panélistes invités dans le but d’édifier les journalistes en herbe, sur leur sécurité dans l’exercice de leur métier.
Pour ce faire, il a fait de cette interrogation, le fil conducteur de son exposé : « quel est le rôle du journaliste dans la construction de la résilience nationale ? ».
Il développe sa position, après avoir fixé le contexte. Le pays est attaqué sur quatre fronts, à savoir l’Extrême-Nord par la secte Boko Haram, à l’Est par les rebelles anti-balaka, dans la partie anglophone par les sécessionnistes et enfin en mer par les pirates.
Dans sa tenue blanche, symbole de paix, l’orateur n’a pas manqué de marteler que le journaliste doit dire la vérité. Mais il appelle chacun au sens du discernement, à la conscience patriote et à une responsabilité plus élevée.
Ceci parce que les médias jouent un rôle crucial dans la situation sécuritaire actuelle à travers l’information, qu’ils transmettent.
Deux autres panélistes ont précédé le colonel pendant ces échanges de trois heures. Le Dr Kingsley Ngangue, journaliste et chef de département de Journalisme et communication à l’Université de Buéa.
Il s’est exprimé sur la protection du journaliste et l’impunité. A l’ouverture de son propos, il a convoqué le cas de quelques journalistes victimes de séquestrations arbitraires des forces de défense dans le cadre de la crise anglophone.

Il s’est aussi attelé à présenter de nombreux cas de journalistes victimes des menaces et même de la mort, dans l’exercice de leur fonction. Face à de telles pratiques, l’enseignant a révélé à l’assistance, des précautions à prendre pour la sécurité du journaliste.
Le Pr Claude Assira, avocat au barreau du Cameroun et enseignant de droit, a pris la parole à plusieurs reprises. Il s’est exprimé sur le maintien de l’ordre, de la liberté de presse et de la sécurité des journalistes au Cameroun.
Pendant une trentaine de minute, l’homme de droit a présenté entre autres les dispositions légales sur la lutte contre l’impunité des crimes contre les journalistes.
Par ailleurs, un représentant de l’Unesco a présenté le rapport biennal de cette institution, intitulé « Punir le crime et non la vérité », sur les statistiques des cas de crimes impunis contre les journalistes.
La séance s’est achevée sur le mot de synthèse du Pr Laurent Charles Boyomo Assala, directeur de l’Esstic et modérateur.
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