Après une formation de deux jours, elle livre déjà des produits à une clientèle nombreuse.
Sur les réseaux sociaux, ses articles ne laissent aucun internaute indifférent. Serre-têtes afritudes tissés à la main, ras de cou stretchs ou encore gourmettes parsemées de cauris africains, les dames accourent pour se ravitailler chez la concernée.
C’est à l’entrée de l’Université de Yaoundé I, que nous rencontrons Dorothée Flora Etoa Ntimbena. Munie d’un petit sac à main en carton, lequel contient des éventails, des barrettes, bracelets et boucles d’oreilles, entre autres, la jeune de 20 ans s’empresse d’effectuer une livraison chez une cliente. Interceptée, elle nous confie qu’elle « gagne environ 50.000Fcfa chaque semaine ». De quoi « épargner pour fonder une ligne de boutiques à l’échelle nationale et internationale à l’avenir. » Pour ainsi dire, le but de Flora est d’avoir une stabilité financière car selon cette dernière, « il ne faut pas trop se voiler sur l’école ; tout au contraire, l’on doit apprendre à faire avec ce que l’on a ».
Il y a quelques semaines encore, celle-ci peinait à avoir une autonomie financière. Et pourtant, il a suffi d’une formation de deux jours chez « Virginie design » pour que Flora prenne son envol. L’occasion parfaite pour elle d’être indépendante et de créer plus tard, une plus grande structure légale.
Elle chérit depuis sa tendre enfance, le rêve d’innover et de générer des emplois de par sa propre entreprise. Un rêve qui depuis peu, voit sa concrétisation. Elle doit son fort à sa « dextérité » et son « sens artistique » comme elle nous le révèle.
Entre pots de colle, paires de ciseaux ou pagne wax, son matériel de travail est accessible et moindre. Tout comme ses offres d’ailleurs, qui varient entre 500 FCFA et 3000FCFA pour les accessoires et 15000FCFA pour la teinture des draps.
Autant dire que la native de Mbalmayo se livre à la teinture et à la confection d’accessoires « afritudes » pour étendre ses ressources. La passion pour la culture du continent noir et ses attitudes justifient son choix de travail.
L’originaire de la commune de Mfou, dans la région du Centre, exploite toutes les opportunités de vente qui s’offrent à elle. Que ce soit dans les cérémonies de mariage, de baptême ou grâce à une plateforme numérique, tous les moyens sont bons pourvu que les produits aient une large visibilité.
Elle a effectué ses études primaires à l’école publique Akoun II de Sangmélima où elle ressort nantie d’un Certificat d’Études Primaires (CEP) ; le lycée bilingue d’Essos est l’établissement qui lui permettra d’obtenir son Brevet d’études du premier cycle(Bepc), son Probatoire A4 Allemand et son Baccalauréat dans le même domaine. Actuellement, Flora Etoa étudie la géographie à l’Université de Yaoundé I, niveau II. Et plus tard, la jeune dame pourra se présenter sur la scène internationale comme créatrice de mode… Du moins, c’est tout le mal qu’on lui souhaite.
Source 237campus.com
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