Jeune, ambitieux et engagé dans de multiples initiatives, il garde pourtant les pieds sur terre. Pour lui, le développement est une affaire de tous et tout le monde doit y prendre part de façon active.
Vous êtes encore étudiant, mais le statut d’homme politique est celui qui vous colle à la peau aujourd’hui. À quel niveau vous situez-vous ?
D’un côté je suis un étudiant et de l’autre, un entrepreneur politique qui se bâtit une carrière. Le fait que les gens m’attribuent la casquette d’homme politique ne devrait en réalité pas créer la polémique. Je prends tout titre qu’on m’attribue si justement il m’aide à apporter ma pierre à l’édifice national. Je suis un entrepreneur politique. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle si vous visitez mes pages digitales, c’est cette description que vous y trouverez. Toutefois je ne refuse aucun titre. Ce que je refuse, c’est de me reposer alors que je peux faire quelque chose pour le développement de mon pays.
Votre mandat à la tête de l’Association des étudiants en Communication (Asec), a connu quelques vagues durant votre passage à l’Esstic, au point où certains ont essayé de le ternir. Aujourd’hui après avoir pris du recul, quel bilan dressez-vous de cette présidence ?
Je ne parlerai jamais pour moi car mes actions parleront d’elles-mêmes. Cependant, je reste convaincu que je fusse le meilleur des Présidents que les étudiants aient connu. J’ai tenu toutes mes promesses de campagne. Même si tout n’a pas été parfait, le plus important a été accompli. D’ailleurs je continue à répondre aux sollicitations des étudiants bien que je n’y suis plus.
Parvenez-vous à remplir toutes vos fonctions étant donné qu’elles sont multiples ?
J’aime ce que je fais. Mes activités me passionnent. Je m’organise à remplir mes tâches au moment indiqué. Je pense qu’à ce jour, je ne suis en retard sur rien, et aucun dossier. En clair dans la vie toute est une question d’organisation peu importe l’activité que vous exercez.
Les jeunes se déploient de plus en plus sur le champ politique de nos jours. À divers niveaux ils sont engagés, mais est-ce que leur voix porte réellement des fruits ?
La voix des jeunes portera du fruit lorsque les jeunes mettront du sérieux dans ce qu’ils font. Il est certes vrai, nous voulons avoir notre mot à dire dans la gestion de la chose publique mais, nous manquons de tactique et d’organisation. Nous sommes même jaloux et envieux à la limite. Les jeunes doivent se soutenir mutuellement afin que leur voix soit plus raisonnable et qu’elle ait du tonus. Parfois le problème ce sont les jeunes eux-mêmes. Cependant les espoirs demeurent dans ce mouvement dynamique qui vient de naître (More Young People in Politics). Nous allons travailler à construire un Cameroun uni, stable, dynamique et prospère où les strates de la société participent au développement.
On vous voit très actif sur les réseaux sociaux…
Mon activisme sur les réseaux sociaux est lié au fait que ces plateformes constituent un puissant moyen de communication. On parvient à toucher une plus grande cible. Je m’y invite alors pour communiquer et donner mes opinions et suggestions sur les affaires courantes de la Nation. Un jour je l’espère, les objectifs que je me suis fixé seront atteints.
Si vous deviez définir votre politique, que diriez-vous ?
Il s’agit d’une politique inclusive car le développement du Cameroun est une affaire de tous. Tout le monde doit y prendre activement part. Personne n’est à mettre de côté. Moi, mon plus grand souhait serait de rencontrer le chef de l’État quelques minutes et lui exposer mes propositions, espérant qu’elles puissent aboutir.
Source 237campus.com
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