A quelques jours du lancement de sa campagne régionale de sensibilisation sur l’autodidaxie, l’entrepreneur se veut un peu plus précis sur sa vision.
Comment définissez-vous l’autodidaxie ?
Malgré le fait que la définition de cette notion soit encore divergente, il convient tout simplement de comprendre que, l’autodidaxie renvoie à l’apprentissage autonome au cours duquel on a pas nécessairement besoin d’un enseignant’. Il faudrait savoir néanmoins que le caractère autonome du processus de l’autodidacte, ne l’empêche pas d’aller vers des personnes qui font autorité dans un domaine précis, pour peaufiner ses connaissances et/ou compétences.
Quel est l’objectif de la campagne de sensibilisation sur l’autodidaxie organisée par ZenithConquest Symposium ?
L’objectif de cette campagne revêt une double dimension : la sensibilisation et l’information. Pour ce qui est de la sensibilisation, elle repose sur des éléments de compréhension sur la portée de l’autodidaxie. Elle étudie des pistes de solution pouvant ériger cette notion en tremplin pour le développement tant des personnes que des collectivités. La dimension informationnelle quant à elle, concerne les débouchés et les opportunités destinées aux autodidactes, pour faciliter leur insertion professionnelles.
L’organisation d’une campagne de sensibilisation de cette nature présente sans doute de nombreux défis. Quelles sont les difficultés auxquelles vous faites face ?
Loin des questions matérielles et logistiques, le véritable défi auquel nous faisons face est l’adhésion et la participation des parties prenantes du domaine éducatif au niveau étatique. Il est de notre devoir d’amener ces parties prenantes, à participer et s’engager véritablement et de façon pratique, surtout en ce qui concerne le déploiement sur le terrain.
Avez-vous à ce jour reçu un quelconque appui pour mener à bien cette campagne ?
Nous avons effectivement reçu des appuis, venant de plusieurs institutions publiques et privées. Ces appuis sont de diverses natures, sur la base des besoins matériels, techniques, et logistiques. Mais nous ne dirons pas non à toute personne désireuse de nous apporter un soutien supplémentaire.
Quelle est la stratégie destinée à atteindre le plus grand nombre de personnes pour cette campagne ?
Nous avons une cible fixe que nous voulons atteindre qui est de dix milles (10 000) personnes sur les quatre (04) mois durant lesquels la campagne est sensée se tenir. Nous avons prévu de nous déployer dans l’ensemble des Départements de la région du Centre et créer de l’impact au travers des différents arrondissements. La moyenne souhaitée est de trois (03) rencontres par Département, et vous comprendrez que pour que cela puisse être possible, il faudra parfois jumeler des arrondissements sous une seule rencontre. Ces rencontres ont pour ossature des tables rondes et des ateliers qui seront animés par les parties prenantes que nous avons préalablement évoqués, ainsi que les différents partenaires qui ont acceptés nous accompagner.
À quelques jours du lancement officiel de la campagne, ou en êtes-vous avec les préparatifs ?
Je dois dire que nous tenons vraiment la ligne directrice de l’évènement car à juste quelques jours, le plus dur a été fait dans la mesure où les intervenants ont été contactés, que les experts sont en train de se préparer, ceci pour apporter les meilleurs contenus lors de la campagne. Il est vrai qu’il y a encore quelques détails à régler, mais le gros du travail est déjà fait.
La campagne dans son essence a-t-elle des perspectives d’expansion vers une plus large échelle ?
Absolument ! C’est bien sûr notre souhait. Une expansion nationale et pourquoi pas jusque dans la sous-région !? Mais ceci ne sera possible que par la qualité et la pertinence des contenus dès la toute première expérience que nous envisageons dans les prochains jours.
Propos recueillis par NDOLO JABEA.
Source 237campus.com
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