Le marché Mfoundi à Yaoundé, abrite des brouettiers très dynamiques dans leur activité mais qui ne sont pas très instruits pour la plupart.
A la place de caddies comme dans nos supermarchés, à Mfoundi ce mardi 15 septembre 2020, ce sont des jeunes hommes qui accompagnent des clients avec leurs brouettes malgré l’état boueux des voies et le manque d’affluence.
En effet bon nombre d’entre eux ont dû mettre l’école de côté pour mener cette activité afin de subvenir à leurs besoins. D’autres par contre n’ont pas eu le privilège d’aller à l’école et ont dû s’adapter très tôt aux conditions de vie difficiles et ne regrettent pas cela.
Ceci se ressens à travers le registre de langue utilisé par ces derniers. « La brouette c’est mon métier. On n’a pas besoin de faire des études pour être brouettier, la force physique suffit », déclare Abdel, NGAM.
Selon le constat, juste une minorité de ces jeunes possède un Baccalauréat du fait d’avoir abandonné les études fautes de moyens. « Les brouettiers ne sont pas forcément des personnes sans diplômes ou vides de connaissances comme le pense bon nombre », déclare Alves MINKA. Il rajoute ensuite « avec mon Baccalauréat, je n’ai pas pu trouver un emploi stable du coup je mène cette activité pour satisfaire mes besoins ».
Avec ces différents arguments, il en ressort que les 3/4 des brouettiers du Mfoundi, mettent du cœur à mener cette activité malgré les méfiances de certains clients à leur égard.
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