La vente des babouches se généralise dans tous les espaces commerciaux de la ville de Yaoundé, et ces dernières deviennent un accessoire de secours pour les femmes.
Le style est au rendez-vous ce lundi 31 août 2020. Porter les babouches est pour la plupart des femmes un moyen de déplacement rapide et confortable.
Au sein de l’Université de Yaoundé 1 Ngoa-Ekélé, les étudiantes arborent des talons tout en ayant leurs babouches dans le sac. « Je viens généralement en talon, mais quand j’arrive en salle de cours, je mets mes babouches pour un meilleur confort », déclare Reine Kogne, étudiante en médecine.
« La dernière fois, j’ai failli raté un cours quand l’enseignant s’empressait de garer sa voiture. Etant en talon, j’ai eu le réflexe de les retirer pour porter mes babouches et courir en vers la salle », ajoute-t-elle.
De plus en plus constantes dans les marchés de la cité capitale, les babouches donnent un coup d’éclat pour celles qui les portent. Une observation qui augmente leurs coûts de production et de distribution. Quant aux commerçants, ils ne se plaignent pas de la clientèle.
Malgré la crise sanitaire actuelle, certains réussissent à rentrer tout joyeux à la maison du fait d’une bonne vente. « Je n’ai pas de soucis. La situation actuelle est difficile mais je réussis à valider mes journées par la Grâce de Dieu », affirme Abdou Raman Saleh, commerçant au marché Melen.
Tout compte fait, chaque saison vient avec ses tendances et celle-ci est pour les babouches prisées par le genre féminin. Notons également que les prix varient entre 1500f, 2000f et plus.