En sillonnant les coins et recoins du quartier Mvog-Mbi, situé dans la capitale politique du Cameroun samedi 29 août dernier, au regard des hommes qui s’attèlent à cette tâche.
Les meubles fabriqués en rotin contribuent à la décoration des maisons, balcons, piscines, bars et bien d’autres accessoires.
Pour la plupart des confectionneurs de ce style de salon, la matière de fabrication est issue des forêts vierges, notamment au Cameroun, dans le Nord, Centre, Sud, Est et le Littoral.
« J’ai à Yaoundé un lieu de ravitaillement. Dans mon atelier, j’utilise deux types de rotins dont la maraca, pour les cadres, les squelettes de fauteuils et le rotin lui-même », déclare Florentin Eyeya.
A un pas de lui, se trouve Ali, un homme à plusieurs casquettes à l’instar de décorateur et artiste.
Ce dernier possède une expérience d’environ 15 ans dans le domaine. « Partir de la matière première pour aboutir à un produit fini, il est judicieux de débuter par la coupe du rotin en ballots de fagot », affirme-t-il.
« Le prix débute de 5000 en montant, voir même à plus de 180000f et ceci, dépendant du modèle », rajoute-il.
Comme toute chose qui possède des avantages, regorge aussi un côté néfaste. Dans ce métier, malgré les difficultés, plusieurs s’y sentent bien, étant donné que c’est leur moyen de survie. « Tout dépend de la qualité des services et les différentes relations que j’entretiens avec mes clients », confie Théodore Belinga.
D’ajouter, « En vendant au moins deux salons par jour, j’ai la possibilité de me reposer pour au moins une semaine ». Des salons d’ailleurs qui donnent un coup d’éclat de par leurs diversités et le nombre de clients affiliés.
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