La population camerounaise fait recours aux pharmacies de la route depuis des lustres pour faute de moyens financiers, ce qui impacte le plus souvent négativement sur le corps humain.
Derrière une parfumerie se cache une pharmacie au marché melen, dans la capitale politique du Cameroun. Nombreux sont les personnes qui pratiquent cette activité reconnue illégale par les autorités.
En effet, les consommateurs sont de plus en plus nombreux pour faute de moyens, et ont recourt à la pharmacie routière qui est réduit au plus bas prix par rapport à la pharmacie normale. « Je prends souvent les médicaments de la rue parce que je n’ai pas assez de sous pour aller en pharmacie. Le plus souvent, ils sont moins chers qu’en pharmacie même », déclare Nadine.
Par ailleurs, ces médicaments vendus illégalement provoque des fois les maux gastriques, les allergies compte tenu du non professionnalisme des vendeurs. Ces derniers les prescrivent juste pour atténuer la douleur sans toutefois identifier l’origine du mal.
« Je suis dans ce métier depuis des années. Je me rappelle qu’une jeune dame était venue et m’a posée son problème sans toutefois me dire qu’elle n’avait pas manger pendant des jours. Face à son problème, je lui ai injecté un produit après quelques secondes elle est tombée évanouie et Dieu merci elle s’est levée. C’est illégal mais nous n’avons pas de choix », affirme Docta, au marché Melen.
Certains rejettent le tort à la pauvreté. « On changera de vision des choses lorsque le gouvernement nous donnera l’autorisation de vendre ou alors on continu dans l’illégal en attendant que la manne tombe du ciel », relève Tato Jean Pièrre.
Par conséquent, plusieurs appellent à la prudence face à cette montée fulgurante de la vente des médicaments de la rue.