Le 11 avril dernier, le Premier ministre Joseph Dion Ngute et son homologue de la Santé Publique Manaouda Malachie, ont réceptionné les premières doses de vaccin contre le coronavirus à l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen.
Faciès moroses, inquiétudes et lamentations, telles sont les réactions de certains Camerounais à l’endroit du vaccin anti-Covid-19, depuis son arrivée sur le territoire national le week-dernier.
En effet, il s’agit d’un stock de deux cent mille (200 000) doses de vaccin Sinopharm offert par le gouvernement chinois pour limiter la propagation du Coronavirus. Immédiatement acquis, les vaccinations ont débuté le lundi 12 avril dernier selon un canevas établi par le ministre de la Santé publique (Minsanté).
Selon ce plan, la priorité est accordée aux personnels de santé, aux personnes âgées de plus de 50 ans, aux personnes ayant des facteurs de comorbidité (diabète, sida, hypertension artérielle, etc), aux enseignants et aux agents de sécurité, puis s’en suit toutes les autres couches sociales.
Pour briller ainsi par le bon exemple, le Minsanté a été le premier à être vacciné en début de semaine. Un acte, bien que rendu public et largement diffusé par les médias et les réseaux sociaux, est toujours insuffisant pour bon nombre, animé par le doute, et qui estiment que l’exemple doit venir d’en haut. « Le ministre de la Santé publique n’avait pas le choix que de se faire vacciner pour montrer l’exemple à cause d’abord de son rôle.
Que tous les membres du gouvernement le fassent et puis nous suivrons. Mais dans mon cas, je n’accepterais aucun vaccin », déclare Yves Ngon, étudiant. « Cette affaire de vaccin a d’abord commencé comment ? Nous a-t-on dit ses constituants ? Est-il à titre préventif ou curatif ? Franchement je ne peux l’accepter », relaie Alice Kamga, étudiante.
A titre postule, ce comportement réfractaire des uns et des autres à propos de ce vaccin est dû aux informations sur ses effets secondaires largement relayés. Sur les réseaux sociaux, le constat est le même.
Non au vaccin anti-Covid-19. « Je ne permettrai pas que mes enfants et moi recevions ce vaccin, même pas en rêve », martèle une internaute. « Ils ont dit que le vaccin n’est pas obligatoire, donc que ceux qui veulent se faire vacciner le fasse, c’est leurs problèmes, moi non », relève un autre. Pour l’heure, ce sont ces états d’âme qui continuent de planer.
Source 237campus.com
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